Nathalie Sarraute

1900 – 1999

Principales publications

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     Nathalie Sarraute peut être perçue comme le chef de file des Nouveaux

     Romanciers, même si elle n’a pas toujours été reconnue comme telle par

     ses pairs.

 

Principales publications

Tropismes

19 textes commencés en 1932, achevés en 1937, publiés en 1939 (c’est là qu’elle se consacre à l’écriture, bien que le livre ait été ignoré par la critique). Réédition en 1957 – 25 textes

 

Portrait d’un Inconnu (1948) : Réécriture tropismique d’Eugénie Grandet

« [c]e qui m'intéressait, c'était de découvrir comment un moderne écrirait aujourd'hui Eugénie Grandet. Sans prétendre, bien sûr, à égaler en qualité ce chef-d'œuvre. Ce qui me paraissait important, ce n'était pas l'histoire telle que la racontait le roman traditionnel, mais une autre histoire, celle des mouvements sous-jacents de la conscience ».

 

Martereau (1953)

« À partir de la phrase la plus banale du dialogue le plus commun qui soit, j'ai essayé […] de construire quatre actions dramatiques différentes, choisies dans la masse infinie de ces virtualités que l'imagination fait surgir, dont aucune n'a sur l'autre l'avantage d'une réalité ou d'une vérité plus grande. 

Cette même scène reprise dans quatre variantes différentes (il aurait pu y en avoir quarante) a constitué une technique qui […] est aujourd'hui considérée comme une des caractéristiques essentielles du Nouveau Roman. »

 

L’Ere du Soupçon : essais sur le roman (1956) – articles publiés en 1947, 1950 et 1956.

         Cet ouvrage constitue la première manifestation théorique du Nouveau Roman.

 

Le Planétarium (1959) - Ouvrage, qui, avec L’Ere du Soupçon, rendra célèbre Nathalie Sarraute.

L'un des thèmes du Planétarium, la « création à l'état naissant », « l'effort créateur qui sans cesse s'ébauche, tâtonne, cherche son objet, s'enlise, se dégrade », va devenir le sujet essentiel de sa recherche. Il apparaît ici aussi bien chez une vieille femme maniaque obsédée par la décoration de son appartement, que chez le romancier en puissance que l'on devine chez son neveu.

 

Les Fruits d’or (1963) - Prix international de littérature en 1964

Roman sur les réactions – les tropismes – produits par l’ascension puis la chute d’un roman du même titre : situation du lecteur face à l’œuvre qu’il aime ou qu’il rejette, masquée par le rideau de l’opinion. Un seul lecteur arrive, à la fin, à établir avec l’œuvre un contact direct, à préserver la fraîcheur intacte de sa sensation.

 

Le Silence (1964). Paris : Gallimard.
Le Mensonge (1966). Paris : Gallimard.
Entre la vie et la mort (1968). Paris : Gallimard.
Isma, ou Ce qui s'appelle rien (1970). Paris : Gallimard.
Vous les entendez ? (1972). Paris : Gallimard.
Disent les imbéciles (1976). Paris : Gallimard.
Elle est là (1978). Paris : Gallimard.
L'Usage de la parole (1980).  Paris : Gallimard.
Pour un oui pour un non (1982). Paris : Gallimard.
Enfance (1983). Paris : Gallimard.
Tu ne t'aimes pas (1989). Paris : Gallimard.
Ici (1995). Paris : Gallimard.
Oeuvres complètes (1996). Paris: Gallimard.
Ouvrez (1997). Paris : Gallimard.

 

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