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FINETTE CENDRON

(Madame d'Aulnoy)

 

Mise en contexte

Avec L'Oiseau bleu et La Chatte blanche, Finette Cendron est un des contes les plus connus de Madame d'Aulnoy. Il est publié dans le troisième volume des Contes des fées et apparaît comme deuxième conte enchâssé dans la nouvelle espagnole « Don Gabriel Ponce de Leon ».

Ce conte commence comme Le Petit Poucet - mais dans l'aristocratie et côté filles - et se termine comme Cendrillon.

 

Dans ce conte, Madame d'Aulnoy met en place une autre fée, la fée Merluche (Merlin + Mélusine ?), marraine bienfaisante de Cendron. (voir les fées)

Réflexions

1. Montrez comment la première partie de ce conte s'inspire du conte type « Les enfants perdus dans la forêt » (auquel appartiennent Le Petit Poucet et Hansel et Gretel).

2. Montrez comment la seconde partie s'inspire du conte populaire de Cendrillon.

3. Examinez le caractère des personnages féminins du conte :

- la fée Merluche

- l'Ogresse / cyclope

- Cendron

4. Examinez la symbolique du gland.

5. Finette Cendron, un conte initiatique ?

6. Commentez ce témoignage sur la classification des contes de Madame d’Aulnoy comme contes pour enfants :

« Dès le XVIIIe siècle, la littérature de colportage s'empare des contes de la baronne d'Aulnoy. Puis au XIXe, en compagnie de tous les autres auteurs de contes, elle est classée ‘écrivain pour enfants’. Ah oui ? Ces contes très longs, écrits dans un contexte littéraire et politique bien précis, destinés à des adultes lettrés, peuvent-ils effectivement être lus par des enfants ? Dans leur version intégrale, nous répondrons non. Certes, les éditeurs pour la jeunesse éditent encore aujourd'hui quelques-uns des contes de Madame d'Aulnoy. Ou ils optent pour l'album d'art, comme ceux de Frédéric Clément qui ne correspondent guère au public qu'ils visent. Ou bien ils choisissent en général deux, trois contes, qu'ils associent avec La Belle et la Bête de Madame Leprince de Beaumont. Le tout en texte intégral et édition de poche, à la calligraphie serrée, aux illustrations peu nombreuses. Les parents et les enseignants achètent le livre, c'est certain. Mais les enfants le lisent-ils ? La Belle et la Bête, sans doute. Mais Madame d'Aulnoy ? Hormis quelques très bonnes lectrices, vont-ils au bout de La Chatte blanche ou de L'Oiseau bleu ? Et pourquoi les éditeurs font-ils l'impasse systématique sur La Grenouille bienfaisante, La Bonne Petite Souris ou même Le Nain jaune, les meilleurs contes de Madame d'Aulnoy et tout à fait lisibles dans leur intégralité ? »

Catherine Sevestre, Le Roman des contes, préf. De Bruno de la Salle, Étampes, Cédis éditions, 1987, p. 262-263.



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