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Les Impatiences de Ping (2005)

Andrée Poulin

 

 Réflexions

  • L'entre-deux de la jeune adoptée :

Le récit de Ping alterne entre ses expériences culinaires et les journées passées auprès du grand-père de Chang à parler bonsaï.

  • Deux espaces culturels

La maison de Ping ou celle de ses amies – milieu québécois

– La maison des Tam ou la serre du jardin Céleste – qui évoquent la Chine et ses croyances

  • Deux rapports au temps différents

- D’un côté une coutume nord-américaine en devenir avec le renouvellement de la recette des biscuits chinois

- De l’autre, un art ancien et un savoir faire chinois à découvrir,  le bonsaï.  

 

  • Quels rapports la jeune fille entretient-elle avec Chang et le grand-père de cette dernière? Comment l'expliquez-vous ?
    • « [Chang] est ma seule amie chinoise, ma sœur secrète. » (p. 84)
    • Ping n’hésitera pas à dire « mon grand-père » en parlant du grand-père de Chang à ceux qu’elle rencontre.
    • « Peut-être qu’en Chine, j’ai un grand-père qui lui ressemble. Un grand-père qui me ressemble… » (p. 157)
  •  
  • Comment la métaphore du bonsaï permet-elle à Poulin d'aborder avec ses jeunes lecteurs la question des racines culturelles ?

    Notez les parallèles entre le vieil homme et le bonsaï.

    • L’histoire de cet arbre (dont le style « La mère et l’enfant » connote clairement le motif de la filiation), est intimement liée à l’histoire du yéyé et de la famille Tam. C'est un véritable « album de famille » (p. 108)
    • Héritage familial et culturel, le bonsaï est symbole de continuité, de perpétuation des racines et des traditions.
    • Mais les racines de l’arbre du yéyé ont commencé à pourrir et la sève ne coule plus sous l’écorce. « Pour faire entrer cet arbre au Canada, le propriétaire a dû le faire stériliser. » (p. 118)
    • = aux images du déracinement, de la transplantation, s'ajoute celle de la stérilisation qui évoque l’épuration et la perpétuation impossible des racines sur la terre d’accueil.
    • « Choisis d'être heureux » dit Ping au yéyé. Celui-ci choisira de redonner vie à son arbre en utilisant les cendres de ce dernier comme engrais à un nouveau bonsaï, un bonsaï naturel québécois, un des « trésors » de Kamouraska.
  • Quels sont les principaux éléments de la culture chinoise et de l'Histoire de la Chine ici évoqués ?
  • Confucius

    la révolution culturelle

    les contes

    le bonsaï / les jardins à la chinoise ...

  • En quoi, selon vous, la tentative de renouvellement par Ping de la recette des biscuits chinois « qui n'ont de chinois que le nom » est-elle symbolique ?
    • Ne pourrait-on pas voir dans ce désir de repenser ces biscuits une métaphore de l’impatience de la jeune fille à se forger une nouvelle identité– une identité où la différence, qu’elle soit physique (la couleur) ou intérieure (les messages), est valorisée ?
    • Le projet de Ping sera finalement couronné par la réussite de beaux biscuits trempés dans le chocolat, des biscuits appétissants, « moitié dorés, moitié cacao » (p. 174) à l’image de son identité. Tout comme le nouveau bonsaï québécois du yéyé puisera sa force dans les cendres de la tradition chinoise, les nouveaux biscuits de Ping trouveront leur attrait dans l’ajout qui a été fait à la recette et à la pratique d’origine.

Andrée Poulin est elle-même mère de deux jeunes filles nées en Chine. Cela vous surprend-il ? :-)  Sur le dernier voyage d'Andrée Poulin en Chine (avec ses filles), consulter son blog.

Prix littéraire LeDroit 2006
Finaliste au prix Toronto-Dominion
3e position au palmarès de Communication-Jeunesse
Finaliste au prix Hackmatck 2006

 


 

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